L’autorégulation publicitaire française en pointe sur le développement durable – 06.04.2007

Communiqués de presse

Des déclarations attribuées à des candidats à l’élection présidentielle ont été récemment rendues publiques, mettant en cause le BVP ainsi que l’autodiscipline professionnelle de la publicité.

Le BVP tient à rappeler que l’autorégulation publicitaire, qui fonctionne depuis plus de 70 ans en France, est reconnue partout dans le monde comme un moyen efficace d’encadrer la publicité tout en sauvegardant la liberté des médias, garantie dans nos démocraties. Elle repose sur la responsabilisation des professionnels concernés (annonceurs, agences et supports) grâce à une quarantaine de codes de conduite, qu’ils décident et qui leur imposent des règles strictes, en constante adaptation, venant compléter une législation déjà abondante. Ces règles sont vérifiées par un organisme indépendant, le BVP, lui-même soumis depuis peu à une nouvelle instance, le Conseil de l’Ethique publicitaire, présidé et composé en majorité par des personnalités indépendantes. Ce système est jugé efficace, notamment pour la publicité télévisée puisque le CSA, qui a délégué depuis quinze ans son contrôle a priori au BVP, le reconnaît et s’en félicite régulièrement.

Ces dernières années, le BVP et les professionnels de la publicité ont souhaité ouvrir l’autodiscipline aux consommateurs et aux associations parties prenantes à la publicité. Les organisations agréées de consommateurs participent, à parité avec les professionnels, à une Commission de Concertation de la publicité qui examine la production publicitaire et les règles qui les encadrent, et qui s’est vue en outre attribuer depuis deux ans un droit de consultation dans l’élaboration des codes de conduite publicitaires. Ce dialogue nécessaire avec les parties prenantes et les consommateurs est également, chaque année, enrichi par un Forum qui rassemble tous ceux qui acceptent de débattre sur un sujet important, comme en juin prochain sur celui de la publicité face aux exigences de développement durable auxquelles veulent s’associer les professionnels et leur communication.

Sur cette question du développement durable, qui est à l’origine des engagements publiés au nom des candidats, le BVP souhaite également rappeler que la France est le seul pays dans le monde où il existe depuis trois ans un code de conduite des professionnels de la publicité en la matière. Le Forum organisé en juin prochain sur ce sujet sera l’occasion d’examiner objectivement son application, avec l’expertise indépendante de l’ADEME, et de débattre de son éventuel renforcement. Le BVP souhaite enfin que tout engagement sur une « réforme du BVP », ce qui met en cause l’autodiscipline et la liberté des médias, soit précédée d’une consultation qui permette de connaître son fonctionnement comme le point de vue des professionnels concernés.

Jean-Pierre Teyssier
_ Président du BVP