Un taux de conformité de 99,82 %
2013, les professionnels (annonceurs, agences, médias), réaffirmaient leur engagement, déjà exprimé en 2003, de prendre clairement position contre toute communication publicitaire, qui contribuerait à encourager des comportements contraires aux principes alimentaires en signant, au Conseil supérieur de l’audiovisuel avec six Ministres, une Charte pour promouvoir une alimentation et une activité physique favorables à la santé [1] .
Ils prolongeaient ainsi les engagements pris dans le cadre de la précédente, datant de 2009.
En 2015, la publication du 4ème bilan « Publicité & comportements alimentaires », démontre l’efficacité de ces engagements déontologiques, toujours tenus.
Conformément aux années précédentes, pour la publicité des produits alimentaires diffusée à la télévision, ce quatrième bilan confirme la parfaite prise en compte des dispositions déontologiques par les professionnels : aucun manquement n’ayant été relevé pour ce média.
L’engagement, pourtant, dépasse les demandes formulées dans la Charte : comme au cours des trois précédents bilans déontologiques, les messages publicitaires diffusés en télévision, mais aussi en presse, affichage, radio et sur internet ont été analysés. Outre le secteur de la publicité des produits alimentaires, l’ARPP a examiné la publicité du secteur TV vidéo, du matériel hifi, du multimédia, ainsi que celui de la restauration.
8 mois de publicités diffusées [2] ont été examinés : 6151 publicités présentant des comportements alimentaires ont été sélectionnées.
11 manquements ont été relevés (vs 13 manquements l’année précédente), essentiellement sur internet :
- 1 concerne une référence à la consommation excessive (invitation à consommer sans modération) ;
- 10 visent des scènes où les individus consomment des produits alimentaires en regardant un écran de télévision ou d’ordinateur.
M. Jean-Philippe Girard, président de l’ANIA (Association nationale des industries alimentaires), interviewé par l’ARPP dans le 4ème bilan « Publicité & Comportements alimentaires » 2014, souligne que « …ces résultats démontrent l’efficacité du dispositif et les progrès réalisés par les annonceurs », nous rappelant aussi que « …à l’heure de la société de la défiance et de l’émotion, la déontologie n’est donc pas un luxe. Elle est juste essentielle. »
Ce nouveau bilan bénéficie de la Certification de service VeriSelect de Bureau Veritas [3] , qui vient d’être renouvelée.
Téléchargez le bilan 2014 « Publicité et comportements alimentaires » :
Consultez la Recommandation Comportements alimentaires
Paris, le 30 juin 2015