L’ARPP, signataire de la nouvelle Charte « alimentaire » qui évolue pour une autorégulation toujours plus efficace

Communiqués de presse

Ce jeudi 30 janvier 2020, les représentants des acteurs professionnels (industriels de l’alimentaire, marques, chaînes de télévision et leurs régies publicitaires, auteurs et producteurs audiovisuels, régies internet, régies de la publicité extérieure, l’ensemble de la filière publicitaire et l’autorité de régulation professionnelle de la publicité) et le Collectif National des Associations d’Obèses étaient réunis, au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, en présence de son Président Roch-Olivier Maistre et de la Conseillère Carole Bienaimé-Besse, pour signer la Charte visant à promouvoir une alimentation et des comportements favorables à la santé dans les programmes audiovisuels et les publicités (2020-2024),

Fortement impliqués pour la promotion d’une alimentation et d’une activité physique favorables à la santé dans les programmes et les publicités diffusées à la télévision, dans le cadre d’une démarche d’engagements volontaires et d’actions constantes depuis 2009, cette nouvelle et 3ème Charte concrétise plusieurs mois de concertation approfondie au sein du CSA, entre les professionnels, pouvoirs publics et parties prenantes associatives.

Dans la nouvelle Charte, des engagements forts et concrets ont été pris par les professionnels, pour promouvoir une alimentation et des comportements favorables à la santé, notamment, sur la régulation des contenus des messages publicitaires, l’exposition des enfants (nouvel engagement pris sur le parrainage), le Nutri-Score, l’évolution de la Recommandation ARPP « Comportements alimentaires » sur le thème de l’utilisation de personnages imaginaires et de la présence d’ambassadeurs particulièrement populaires auprès des enfants dans les créations publicitaires et sur le financement et la diffusion régulière de contenus d’éducation aux bons comportements alimentaires.

Cette Charte a été ouverte à de nouveaux acteurs, radio, régies numériques et publicité extérieure, et elle dispose d’un dispositif d’évaluation – mis en place et financé par le CSA – de la pertinence et de l’effectivité des engagements pris au regard des objectifs de santé publique poursuivis.

Cette nouvelle Charte démontre que la Profession demeure très engagée sur la base du volontariat et de la responsabilité, en répondant aux conclusions des Etats Généraux de l’Alimentation afin de proposer une nouvelle version de la Charte « Alimentaire », en particulier pour « renforcer son contenu sur les comportements alimentaires et prendre en compte les différents supports » et afin d’ajuster la régulation professionnelle dans le respect des attentes de la Directive Services de Médias Audiovisuels – transposée dans le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l’ère numérique.

Cette Charte étant signée, il reste maintenant à la mettre en œuvre.

Dans cet esprit le Conseil d’Administration de l’ARPP a déjà sollicité le Conseil Paritaire de la Publicité – qui regroupe des représentants des associations familiales, de consommateurs, environnementales et sociétales et des représentants des annonceurs, des agences et de tous les médias – qui a ouvert lors de sa dernière réunion plénière, le 23 janvier, un groupe de travail relatif à la Recommandation ARPP « Comportements alimentaires » qui devra, conformément à la Charte, être modifiée dans les six mois suivant la signature.

Conformément aux engagements pris dans la Charte, l’ARPP va également renforcer son contrôle des règles existantes à toutes les formes de communication publicitaire digitale (réseaux sociaux, vidéo, publicités sur mobile etc.), en multipliant les formations des acteurs du numérique aux enjeux et règles encadrant la publicité alimentaire et le contrôle a posteriori des communications publicitaires digitales, via :

En direction des professionnels ultramarins, l’ARPP avec l’interprofession qu’elle représente, se sont engagées sur des actions spécifiques de sensibilisation, de formation et de pédagogie relatives aux règles déontologiques contenues dans la recommandation « Comportements alimentaires » de l’ARPP et de renforcement des modalités de contrôle avant et après diffusion des campagnes publicitaires en faveur des publics ultramarins.


L’ARPP, signataire de la nouvelle Charte « alimentaire »

Conformément aux engagements pris dans la Charte, l’ARPP va notamment :

  • Faire évoluer sa Recommandation « Comportements alimentaires » dans les six mois de la signature, après l’Avis public du Conseil Paritaire de la Publicité (CPP) – qui regroupe des représentants des associations familiales, de consommateurs, environnementales et sociétales et des représentants des annonceurs, des agences et de tous les médias – qui ne sera produit qu’après auditions des parties prenantes notamment les pouvoirs publics sur le thème de l’utilisation de personnages imaginaires et de la présence d’ambassadeurs particulièrement populaires auprès des enfants dans les créations publicitaires ;
  • Renforcer son contrôle des règles existantes à toutes les formes de communication publicitaire digitale (réseaux sociaux, vidéo, publicités sur mobile etc.), en multipliant les formations et le contrôle a posteriori ;
  • Déployer des actions spécifiques en direction des professionnels ultramarins, de sensibilisation, de formation et de pédagogie aux règles déontologiques contenues dans la recommandation « Comportements alimentaires » de l’ARPP et de renforcement des modalités de contrôle avant et après diffusion.

Consultez le communiqué commun des ministères culture, santé et agriculture sur la Charte alimentaire portant engagements volontaires des acteurs de l’audiovisuel sous l’égide du Conseil supérieur de l’audiovisuel.

Paris, le 30 janvier 2020