Une analyse conjointe avec Michel Bonnet, Président du Conseil Paritaire de la Publicité, Expert associé auprès de Familles de France
5 715 publicités analysées pour la France métropolitaine
Septembre/octobre 2024
Supports : presse, affichage et DOOH, radio, réseaux sociaux, internet (bannières/web vidéos, habillages de page, applications mobiles).
14 manquements
1 364 publicités analysées pour l’Outre-mer
Septembre/décembre 2024
Tous supports, y compris télévision.
2 manquements
Ce onzième bilan s’inscrit dans la continuité des engagements pris par l’ARPP pour la dernière année de la « Charte alimentaire quinquennale 2020-2024 » et s’appuie donc sur la Recommandation de l’ARPP « Comportements alimentaires » dans sa 3ème version, publiée en juillet 2021, applicable quel que soit le produit, le secteur et le média.
Une nouvelle période 2025-2029 s’est ouverte par la signature par l’ARPP de la Charte visant à promouvoir une alimentation et des comportements favorables à la santé dans les programmes audiovisuels, les contenus numériques et les communications commerciales.
Les 14 publicités relevées en 2024 portent pour :
- 6 d’entre elles sur un manquement au point 1.1 qui dispose : « a/ Lorsque l’ensemble d’un repas, déjeuner ou dîner, est visualisé, cette représentation doit correspondre à une situation d’alimentation équilibrée. La représentation d’une situation d’alimentation équilibrée doit être respectée en toutes circonstances pour les repas du petit-déjeuner et du goûter. »
- 6 autres sur un manquement au point 1.2 qui dispose : « a/ La publicité ne doit pas inciter à une consommation excessive du produit. La notion de quantité excessive s’analyse par rapport au public concerné et en fonction du contexte représenté. On entend par incitation à une consommation excessive le fait, par exemple, de représenter un individu consommant ou sur le point de consommer un produit sans retenue ou dans des quantités déraisonnables. »
- 1 d’entre elles sur un manquement au point 1.4 relatif au contexte de consommation qui dispose : « Aucune scène de consommation devant un écran au sein du foyerne doit être représentée qu’elle mette en scène des personnes, des ambassadeurs, des influenceurs, des personnages populaires, célèbres ou ordinaires, qu’ils soient imaginaires ou pas. »
- Et 1 dernière sur un manquement au point 1.3 Grignotage qui dispose : « a/ Si la représentation d’une consommation entre les repas est possible, la publicité ne doit cependant pas inciter à s’alimenter tout au long de la journée.
b/ Le grignotage ne doit pas être présenté comme substituable à un repas. »
Pour les publicités diffusées dans les Outre-mer de septembre à décembre 2024, sur un total de
1 364 publicités tous médias analysés : 2 manquements à la Recommandation ont été relevés. L’un portant sur un petit-déjeuner non équilibré et l’autre sur une scène de consommation devant un écran.
Michel Bonnet, qui participe à l’analyse conjointe le souligne : « Les résultats sont sans appel, avec des chiffres comparables d’une année sur l’autre. Des manquements ont été relevés mais, ils restent exceptionnels, ce qui conduit à un global satisfaisant »
La pédagogie menée dans le cadre notamment des ateliers de formation déployés par l’ARPP pour sensibiliser à cette thématique majeure de représentation de bons comportements alimentaires dans les publicités contribue à ce très faible de taux de manquements. En 2024, un tiers des ateliers ont porté en tout ou partie sur l’application de la Recommandation.
Il est à noter qu’en suivant l’engagement de la « Charte alimentaire » 2025-2029, la version 3 de la Recommandation « Comportements alimentaires » sera actualisée après Avis du Conseil Paritaire de la Publicité.
« Le CPP, dont la mission principale est d’émettre des avis publics sur les attentes de la société civile et des parties prenantes, avant l’élaboration ou l’actualisation des règles déontologiques contenues dans le Code de l’ARPP des Recommandations de la publicité, travaille dès lors sur le sujet. A cette fin, il réalise des auditions de parties prenantes concernées par le sujet à traiter (experts, professionnels, associations non-membres du CPP mais également autorités et ministères). Une fois son avis publié, les professionnels, réunis au sein de l’ARPP, rédigeront les nouvelles règles au regard des préconisations de l’Avis du CPP » précise Stéphane Martin, Directeur Général de l’ARPP.
Paris, le 1er octobre 2025