Produits cosmétiques : des exigences déontologiques renforcées – 15.12.2009

Communiqués de presse

Le Conseil d’Administration de l’ARPP du 10 décembre a validé le nouveau Code produits cosmétiques de l’ARPP. La date limite de mise en conformité des nouveaux messages avec cette règle est fixée au 1er mars 2010. Toutes les publicités sont concernées, quel que soit le média de diffusion envisagé.

-*Un besoin d’ajustement à un marché en évolution rapide

L’actualisation de cette règle (qui s’appelait auparavant “Hygiène et beauté”) répond à un besoin de s’adapter à certaines évolutions du discours publicitaire propre au secteur, mais également aux évolutions marketing et scientifiques qui caractérisent les nouveaux produits dont la publicité fait la promotion.

-*Une consultation du Conseil Paritaire de la Publicité (CPP)

Comme le veut désormais la procédure de création déontologique, le Conseil Paritaire de la Publicité – composé à parité de représentants associatifs (consommation et environnement) et de professionnels de la publicité – a étudié le projet et publié un avis, insistant tout particulièrement sur des points comme la significativité des échantillons utilisés pour les études ou la référence, en publicité, à des techniques telles que le lifting.
Cet avis est consultable sur le site du CPP ([->www.cpp-pub.org]). Le nouveau Code déontologique a pris en compte l’ensemble de ses préconisations.

-*Des novations importantes

Au-delà de toilettages purement techniques, ce texte apporte des précisions importantes et attendues. Par exemple :

-**Sur la présentation chiffrée des performances des produits : au-delà de l’affichage clair de la nature des tests effectués (cliniques ou de satisfaction), de la taille des échantillons et des résultats moyens sur l’ensemble de la population, les nouvelles règles posent des limites pour toute présentation complémentaire de résultats plus typés sur une partie plus réduite de l’échantillon;

-**Sur l’utilisation des allégations de type “sans” : correspondant à des attentes réelles d’une partie grandissante des publics, ce type d’allégations doit pouvoir être utilisé pour autant qu’il est présenté de façon positive et à visée informative;

-**Sur les produits dits “bio” ou “naturels” : la nouvelle règle pose des règles précises visant à circonscrire les cas de figure où ce type d’appellation est mis en avant dans la publicité. En complément, le nouveau texte fait un rappel des règles en vigueur en matière d’arguments environnementaux.