Alimentation et autorégulation – Février 2007

Communiqués de presse

Le BVP s’élève avec force contre les attaques injustifiées et quasi diffamatoires (« supercherie, imposture ») proférées hier par UFC Que Choisir à l’encontre de l’autorégulation publicitaire et de l’organisme français d’autodiscipline.


Il rappelle que si le BVP est financé par tous les professionnels de la publicité (Annonceurs, Agences, Médias) son indépendance est garantie par la présence d’une haute personnalité indépendante (magistrat à la Cour des Comptes) comme Président et par la supervision dont il fait l’objet de la part d’un Conseil de l’Ethique Publicitaire, présidé par Dominique Wolton et composé en majorité de personnalités qualifiées et totalement indépendantes des métiers de la Publicité.
Les autorités publiques, comme le CSA en France, et la Commission européenne pour l’Union, reconnaissent d’ailleurs le bien fondé et le bon fonctionnement de l’autorégulation publicitaire, et font largement appel à elle.

Les règles professionnelles en matière de publicité alimentaire, édictées en 2001 et mises à jour en 2004 sont, n’en déplaise à UFC, strictement observées dans les messages télévisés, qui sont tous soumis pour avis préalable au BVP. Les deux seuls spots controversés par UFC (sur les 2700 concernant l’alimentation soumis à notre examen en 2006) le sont avec des arguments erronés et fallacieux.

Tout comme on peut qualifier de fallacieuse et de pas très rigoureuse une étude-maison, démunie de tout caractère officiel ou scientifique, sur les nouvelles mentions sanitaires : elle n’est guère crédible puisque fondée sur des messages fictifs, le décret n’étant encore toujours pas publié et aucune campagne comportant les messages n’étant diffusée !

UFC Que Choisir a le droit de mener son combat et de regretter que le législateur n’ait pas suivi son souhait d’interdire la publicité. Nous avons celui de demander le respect de notre honnêteté et de notre indépendance, ainsi que de notre mission, l’autodiscipline étant, en France comme dans tous les pays européens, un moyen jugé efficace d’encadrer le discours publicitaire. C’est par le dialogue et la discussion mutuelle, notamment au sein de la Commission de Concertation de la Publicité, qui réunit les professionnels et les organisations de consommateurs, que pourront être le mieux assurées la confiance et la protection du consommateur.