Premier rapport du Comité d’Ethique – 26.04.2006

Communiqués de presse

Lors de l’Assemblée Générale annuelle du BVP, ce 25 avril 2006, le Conseil de l’Ethique Publicitaire a présenté son premier rapport sur la publicité.


Cette nouvelle instance, créée en décembre 2005 et présidée par Dominique Wolton, est composée majoritairement de personnalités indépendantes (parmi lesquelles Catherine Bréchignac, Boris Cyrulnik, Robert Rochefort ou Elisabeth Roudinesco), ainsi que de représentants de la profession.

Ses missions consistent à évaluer la production publicitaire diffusée, mais également la démarche d’autodiscipline et ses règles déontologiques, au regard des évolutions de notre société. Ses avis sont rendus publics chaque année dans un rapport rendu à l’occasion de l’Assemblée générale du BVP.

En invitant des personnalités extérieures à porter un regard critique sur ses travaux, le BVP s’ouvre à une évaluation extérieure et souhaite consolider ainsi son système de gouvernance en adéquation avec les enjeux d’aujourd’hui.

Dévoilant aux adhérents et aux administrateurs du BVP ce rapport du Conseil de l’Ethique Publicitaire, premier du genre, Dominique Wolton s’est félicité des bons débuts du Conseil, qu’il a décrit comme « une instance non normative mais à vocation de réflexion contradictoire, au sein de laquelle des visions du monde différentes cohabitent pacifiquement et fructueusement ».

Ce document, consultable et téléchargeable en ligne, aborde plus particulièrement trois thèmes :

  • l’image de la personne humaine en publicité : sur ce thème, Dominique Wolton a porté un diagnostic plutôt positif, se félicitant que seuls 16 manquements graves étaient apparus à l’issue d’une pige exhaustive (Affichage, Presse) effectuée par le BVP mais s’inquiétant néanmoins des risques d’une résurgence du « porno-chic » ;
  • la représentation de la diversité ethnique en publicité : sur ce thème, les propos de Dominique Wolton se sont fait plus pessimistes, regrettant « le retard du monde de la publicité sur ces questions » et attendant beaucoup du Forum que le BVP consacrera, le 8 juin, à cette question.
  • l’usage de la langue française en publicité : à ce sujet, Dominique Wolton a dénoncé « la fausse modernité qui consiste, en publicité, à user de l’anglais en lieu et place du Français ».