Au cœur de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité, notre engagement ne se limite pas aux seuls messages publicitaires, mais s’étend également à la promotion de valeurs éthiques et à l’adoption d’une démarche responsable envers nos salariés, nos partenaires et notre environnement, les premiers d’entre eux étant nos adhérents et les administrateurs qui en sont leurs représentants, ainsi que les personnalités indépendantes à la présidence de l’ARPP et des instances associées et leurs membres.
La charte éthique interne
C’est dans cette perspective que l’ARPP a publié en 2024 sa Charte éthique interne qui s’inscrit dans les exigences rigoureuses du label “ engagé RSE ” décerné en juillet 2023 par l’AFNOR certification.
Cette Charte reflète notre détermination à incarner des pratiques organisationnelles guidées par l’éthique, la responsabilité et la durabilité. Notre engagement envers la responsabilité sociétale des entreprises va au-delà des contraintes professionnelles : il reflète notre aspiration à exercer notre activité de manière alignée sur les attentes sociales et environnementales de notre époque.
En adoptant cette Charte, nous sommes déterminés à créer un environnement de travail respectueux, éthique et équitable, tout en agissant de manière à avoir un impact positif dans notre profession et notre environnement.
Nous nous engageons à être un modèle d’excellence en matière de RSE au sein de notre filière professionnelle.
L’obtention du label « engagé RSE » de l’AFNOR certification et du label « Responsibility Europe » a constitué une reconnaissance tangible de nos efforts pour intégrer les valeurs éthiques et les pratiques responsables dans chaque aspect de notre fonctionnement. Nous nous engageons à mener nos activités en tenant compte des implications sociales, environnementales et éthiques, et à être un modèle d’excellence en matière de RSE au sein de notre filière professionnelle.
Quels exemples concrets illustrent ces objectifs en 2024 :
L’ARPP a soutenu le 1er Concours Futurs Désirables du Club des D.A
Les nouveaux récits, les nouveaux imaginaires, c’est finalement l’ADN de la publicité. Il s’agit de travailler sur les représentations, d’utiliser la publicité pour rendre quelque chose désirable. Parce qu’il ne faut pas oublier que la publicité, c’est du désir. Il faut rendre désirable cette transition à laquelle tout le monde aspire, mais qui parfois peut s’avérer compliquée. Quand je parle de transition, je parle bien évidemment de transition écologique, mais pas que. Il s’agit aussi des représentations. On pense bien sûr à la diversité, à l’égalité femmes-hommes et au-delà de cela, aux représentations sur le handicap.
Nous avons souhaité encourager la créativité au service de causes sociétales telles que la lutte contre le changement climatique et la promotion de la diversité car nous croyons en la capacité de la créativité à influencer positivement la société et espérons que ce partenariat encouragera les créatifs à aborder les enjeux actuels.
L’ARPP a créé un nouveau module relatif aux nouveaux récits dans le Certificat de l’Influence commerciale Responsable
Il a pour objectif d’encourager les créateurs de contenus à adopter des valeurs émergentes comme la durabilité, l’inclusivité, ou la santé mentale et donc à les diffuser dans l’imaginaire collectif.
Les influenceurs ont le pouvoir de proposer de nouvelles esthétiques comme par exemple l’acceptation de soi ou la diversité corporelle, participant ainsi à la redéfinition des standards de beauté.
Ils peuvent également façonner les discours sociaux autour de sujets importants comme l’égalité des sexes, la lutte contre toute forme de discrimination ou la justice sociale, s’engageant par ces actes, à la construction d’un imaginaire plus inclusif.
Les entreprises poursuivent également leur chemin au sein de cette démarche vertueuse.
Sous la pression de la société en général, elles ont pris des engagements, qu’il s’agisse du respect des critères ESG (environnement, social et gouvernance), permettant de mesurer leurs performances dans les domaines non financiers ou en matière de RSE, où elles doivent démontrer leur action en matière de développement durable. De manière plus générale, nous constatons un véritable effort des marques, de la créativité des agences, des médias, pour combattre les stéréotypes et promouvoir de nouvelles représentations publicitaires avec des physiques moins normés, des personnes issues de la diversité, moins de jeunisme…
En mai 2024 s’est déroulée la 1ère édition de la cérémonie des Prix Nymphéas de la communication à impact positif, présidée par Mercedes Erra, présidente de l’Association pour les action de la Filière Communication. Elle s’est tenue au Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, sous le haut marrainage de Madame Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation. Les Prix Nymphéas sont les premiers prix qui valorisent le rôle de la communication dans la transition écologique et sociale en prenant en compte, au-delà du regard expert, l’adhésion du grand public citoyen aux campagnes
Des projets pour l’avenir dans le cadre de cette démarche vertueuse ?
Dans la plupart des pays, on constate un « creux » dans la représentation du handicap. Il est très difficile de trouver le ton juste sur ce type de sujet en publicité. Et puis, il faut se souvenir que 80 % du handicap n’est pas visible : la surdité, la malvoyance, les troubles psychiques… Il faut donc travailler avec les associations concernées.
Il reste tant à faire !
Paris, le 30 octobre 2025