De l’autorégulation à la régulation professionnelle. La crise économique et financière a fortement et durablement affecté la crédibilité de l’autorégulation. D’abord, en révélant la contradiction qu’elle renferme, en laissant croire qu’elle se limiterait à laisser jouer les forces du marché, et l’autonomie de ses acteurs, sans avoir besoin de règles. Ensuite, lorsqu’elle s’accompagne néanmoins de codes de conduite, en faisant trop souvent apparaître un manque d’ouverture, de transparence et de sanction qui lui enlève tout crédit dans l’opinion. Les « petits arrangements entre amis », que certaines entreprises ou certaines corporations ont confondu quelquefois avec une vraie éthique professionnelle, ont ainsi perdu leur dernière crédibilité. C’est la raison pour laquelle nous avons préféré, pour le dispositif d’autodiscipline publicitaire qui a pris le relais depuis juin 2008 de l’ancien BVP, choisir le terme de régulation professionnelle. Nous revendiquons désormais depuis notre réforme une vraie régulation privée ouverte, transparente et contrôlée impartialement. […]