Le 27 novembre 2013, le Directeur Général de l’ARPP, Stéphane Martin et le Délégué Général à la Langue française et aux Langues de France, Xavier North, ont présenté leur second bilan conjoint d’application des dispositions relatives à l’emploi de la langue française dans la communication publicitaire.
La période couverte est le premier trimestre 2013, les médias audités sont la radio et la publicité extérieure ; la télévision linéaire ou non faisant l’objet d’un examen systématique préalable à la diffusion de tous les spots. Cette période, identique à celle du bilan précédent (2009) permet de constater une forte diminution des manquements :
- Sur 3 526 publicités examinées en 2009, 147 manquements avaient été relevés.
- Sur 3 962 publicités examinées en 2013, 43 manquements ont été relevés.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du travail global de l’ARPP, avant et après diffusion des messages publicitaires, principalement de pédagogie de l’ensemble des règles applicables ; en l’espèce, la loi « Toubon » de 1994 et la Recommandation de l’ARPP Mentions et renvois.
Ainsi, au cours de cette période : 6,5 % des conseils tous médias avant diffusion visaient la langue française.
Plusieurs interventions après diffusion auprès des annonceurs, leurs agences, les supports publicitaires, sont aussi réalisées dès qu’une publicité non-conforme est émise, précédant ainsi le travail de sélection propre au bilan.
En 2007, le Conseil de l’Éthique Publicitaire, instance associée à l’ARPP, publiait un avis dédié à la langue française rappelant que : « Défendre les langues c’est défendre les identités culturelles » et encourageant les professionnels de la communication à mieux utiliser la langue française.
Ce bilan 2013 a identifié subjectivement 39 exemples de créativité, démontrant ainsi le travail qualitatif effectué par les publicitaires sur la langue française.
Consultez le 2nd Rapport d’études ARPP / DGLFLF « Publicité et langue française »
Paris, le 28 novembre 2013