03.05.2012 – Conseil Général des Ardennes : l’ARPP étonnamment mise en cause

Communiqués de presse

Censeurs, cuistres, pisse-vinaigre, saute-rigole … tous ces qualificatifs délicats nous ont été gracieusement offerts par L’Union-L’Ardennais (membre de l’ARPP (ex-BVP) depuis au moins 1969), critiquant la demande de modification, envoyée par l’ARPP au Conseil Général des Ardennes, à propos de leur film publicitaire.


De quoi s’agit-il ? Un véhicule est représenté, garé sur un espace naturel. Une telle scène contrevient, comme le précisent les échanges avec l’annonceur, à une disposition légale, l’article L.362-4 du code de l’environnement. Elle est par ailleurs reprise dans la Recommandation Développement durable de l’ARPP.

Que conteste l’auteur de l’article ? « L’étroitesse d’esprit de l’ARPP, la notion même d’espace naturel selon que l’on se trouve dans les quartiers rupins de la capitale … »

Mais de quoi parlons-nous ? Là ou l’auteur se gausse d’un raisonnement qu’il qualifie, avec un vocabulaire dont il mesure certainement l’excès, de subjectif, il n’y a qu’une application, neutre, d’un texte de loi non contesté.

Cette disposition, déjà ancienne, fait par ailleurs tous les ans, l’objet de rappels développés dans les bilans que l’ARPP réalise conjointement avec l’ADEME sur la publicité environnementale et consultables sur notre site.

Pourquoi une telle polémique ? Les échanges avec le Conseil Général furent courtois, efficaces et la modification, nécessaire, apportée très rapidement au film.

Que viennent donc faire ces considérations relatives à une adresse de « rupins » et l’ensemble de ces qualificatifs injurieux, dans une procédure acceptée par l’ensemble de la profession publicitaire, dont L’Union-L’Ardennais, à l’encontre d’un organisme régulièrement félicité pour son efficacité par le CSA ?

Le dernier mail adressé par le Conseil Général, à l’ARPP, se terminait par : Merci pour les conseils que vous avez pu nous donner et pour votre compréhension … il semble que certains interlocuteurs n’aient pas pris la peine de prendre connaissance de l’ensemble du dossier.



Paris, le 3 mai 2012.