25.01.2013 – 9ème Bilan ARPP – Publicité et Image de la personne humaine

Communiqués de presse

Avec 99,89 % de publicités conformes aux règles déontologiques relatives à l’image de la personne humaine, le résultat pour 2011 confirme la démarche de progrès continue souhaitée par l’interprofession publicitaire, qui ont réaffirmé et renforcé, en 2012, par la signature de la Charte précitée, les engagements qu’ils avaient pris en 2003 dans le cadre de la signature d’une Déclaration commune.


Un Bilan qui s’inscrit dans le cadre d’une régulation professionnelle concertée avec les pouvoirs publics.

Pérennisée par la Charte [1], signée avec le Ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale, le 6 mars 2012, par le Président de l’ARPP et les membres du Conseil d’Administration, qui représentent l’interprofession publicitaire, ce nouveau Bilan a été présenté à Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des femmes.

Pour ce nouveau Bilan, l’analyse a porté sur les publicités diffusées du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2011, en presse, en affichage et sur Internet, soit sur 71 562 publicités en tout (60 356 en presse [2], 5 139 en affichage [3] et 6 097 pour l’internet [4]). [Source : Adscope – Kantar Media Ad Intelligence]

Sur ces71 562 publicités examinées, tous secteurs d’activités confondus, le nombre de manquements est de 79, soit 0,11%.



Principaux enseignements :

Pour l’année 2011, avec un taux de manquement de 0,11%, ce Bilan s’inscrit dans la moyenne des 8 précédents et met, notamment, en évidence les points suivants :

-*Le porno-chic en voie de disparition : seulement 0,01 % des publicités diffusées et analysées dans ce rapport d’études.

-*Rareté des manquements relatifs à la catégorie « décence », qui intègre des visuels/images pouvant être perçus comme de nature à choquer le jeune public.

-*Une mise en scène de la violence plus directe que suggérée, inspirée, le plus souvent, de faits divers ou encore de l’univers du jeu vidéo ou cinématographique.

-*Persistance dans la catégorie « dignité » de la représentation à caractère sexuel de la personne sans lien avec le produit ou le service, objet de la publicité.


A noter, également, un équilibre dans la représentation du genre masculin et du genre féminin pour les cas de manquement tant pour l’affichage que pour les web vidéos ; 50 % précisément des cas relevés concernent respectivement chacun des genres.

Les professionnels doivent persévérer dans cette démarche d’amélioration continue, qui a permis des avancées visibles depuis la réalisation du premier bilan en 2003.

Ce Bilan est et demeure un outil pédagogique majeur pour les professionnels de la publicité. En effet, grâce aux interventions de l’ARPP auprès des auteurs des manquements, il permet :

– De faire connaître les règles ;
– De les rappeler à partir d’exemples concrets ;
– De sensibiliser l’ensemble de l’interprofession publicitaire sur de nouvelles tendances, qui peuvent poser des difficultés au regard de l’image de la personne humaine dans la publicité.
– D’ajuster, le cas échéant, la doctrine dans l’application des règles.



Comme exprimé dans la Charte de 2012, c’est la continuité dans le temps de cette analyse des publicités qui permet d’évaluer le respect de la protection de l’image de la personne humaine.

L’ARPP, et l’interprofession publicitaire qu’elle représente, souhaitent rester vigilants quant à l’application des dispositions de la Recommandation “Image de la personne humaine” sur l’ensemble des médias.


Téléchargez le bilan 2011 “Publicité et image de la personne humaine”




Contact presse : ARPP – Stéphane Martin, Directeur Général, +33 (0)1 40 15 15 26 / contact@arpp.org


Paris, le 25 janvier 2013


[2] la presse : Presse Quotidienne Nationale, Presse Quotidienne Régionale, Presse Magazine, Presse Spécialisée, Presse Professionnelle. Compte tenu du volume de publicités, cette année l’examen a porté sur les mois impairs, soit, les mois de janvier, mars, mai, juillet, septembre, novembre.
[3] la publicité extérieure : les campagnes nationales.
[4] les web vidéos (marketing viral et sites éphémères – spots publicitaires diffusés sur le web, souvent sur le site même de la marque, ou sur un site événementiel d’un produit ou service.